PAUL AU LYCÉE DE JANSON-DE-SAILLY
En octobre 1908, Paul rentra au lycée E Janson-de-Sailly, sous l'eil sévère des surveillants, du censeur et des grands hommes offensés. Il eut la chance de tomber cette année-là sur un H bon professeur qui enseignait les trois littératures, française, latine et grecque: M. Charmeil. L'allemand était enseigné par un vieil homme barbu, la physique et la chimie des bustes pre étaient enseignées par un gros homme rougeaud, qui ressemblait à un chef de chantier. Les instruments nécessaires aux démonstrations du laboratoire de chimie avaient pour Paul un intérêt de pittoresque et de nouveauté, mais il était défendu d'y toucher. Seul le maître faisait des expéri- ences. L'arithmétique, les mathématiques et la géométrie étaient profondément méprisées en deuxième. Mais la botanique et la biolo- gie étaient, elles aussi, près de son cæur campagnard... La géographie pouvait être un fastidieux exercice de cartographie élémentaire, de mémoire et de récitation, ou bien un merveilleux voyage découverte de paysages et d'humanités contemporaines. Ces cours de géographie étaient en effet la seule porte ouverte sur la vie moderne du machinisme au lycée. Encore fallait-il que le professeur qui l'enseignait (et qui était le même qui enseignait l'histoire) fût un homme qui sût rattacher l'étude de la géo- graphie à celle de l'économie. Alors tout s'il- luminait de mouvement et de vie. Les fleuves n'étaient plus de simples tracés bleus sur la carte, ils devenaient de beaux courants ra- miliés de canaux, chargés de la richesse pró- duite par le travail des hommes. Les villes n'étaient plus des points et des ronds sur- montés de lettres capitales, mais des centres d'intelligence, de production et de circula- tion des produits. Les plaines figurées en vern sur l'atlas «physique» se couvraient de riches moissons et de vignes lourdes, se foraient de puits de mines et de carrière; les mon- tagnes figurées en jaune et en brun ruisse- laient de houille blanche, de troupeaux et de pâturages, des massifs infranchissables et neigeux se perçaient de tunnels... La mer et ses hachures au crayon vert parlaient de ses ports tumultueux, de ses docks où se mêlaient dans un amoncellement des marchandises débarquées de toutes les con- trées du monde, tous les dialectes et toutes les couleurs. Les continents rapprochaient sous l'empire des nécessités économiques et Paul, assoiffé de voyages, nourri du souvenir des voyages des siens, voyait déjà dans ses grandes lignes à travers les cours de M. Lyon, la physionomie du monde mo- derne, s'exprimant en tonnes de marchan- dises, en millions d'êtres et en milliards d'or. Paul lisait les hommes, leur peine et leur passion sur la carte. Aussi essayait- il déjà de transporter sa vision du monde moderne dans l'étude du passé his- torique.
Очень нужен перевод ,не из переводчика
а) за домом Фредерико Конти
б) за муниципальный бассейн
в) после того, как кофе
2 детей построили свою хижину:
а) с соломой и ветвями
б) с кирпичами и досками
в) с бортами и картонов
3 Джули и ее друзья любят быть в каюту, потому что:
а) это твердая
б) это их дом их
в) как довольно настоящий дом
4 Когда друзья встречи:
а) это было хорошо, было жарко
б) она была горячей, но шел дождь
в) не было хорошо, и шел дождь
5 Петр говорит полированная история ciere:
а), чтобы напугать своих друзей
б) рассмешить друзей
с), чтобы показать всем, что он очень умный
6 В конце фильма Detectiv:
а) останавливает гангстер
б) убивает бандита
с) дружит гангстер
7 Жюли считает, что детективные истории:
а) интересно
б) Деревообрабатывающий
с) немой
8 Павел сказал ему:
а) читать вместе триллер
б) изобрести детективную историю
в) пойти посмотреть триллер